Rien dans la culture américaine ne laissait envisager un divorce de haute intensité entre les deux milliardaires égarés en politique.
La « bonne citoyenneté » américaine et le sens du win-win auraient dû influencer une séparation courtoise, que les deux protagonistes ont d’ailleurs mise en scène dans le bureau ovale, avant qu’un Musk débridé ne dynamite cette façade.


Et pourtant, cette rupture violente était prévisible. La presse essaie de lui trouver des origines politiques ou économiques, mais la réalité est beaucoup plus simple : on ne met pas deux crocodiles dans le même marigot.


Trump comme Musk ont un profil « dominateur ». Il n’est ni bon ni mauvais. Il peut servir dans certaines circonstances (le troubleshooting) et nuire dans celles où l’empathie est nécessaire.


Mais deux « dominateurs » ensemble ne peuvent que se faire la guerre, c’est ce qu’on observe dans quantité de comités de direction ou de groupes-projets, internationaux ou non.


Conclusion : pour comprendre et résoudre les malentendus professionnels, il faut croiser les deux dimensions, profils interculturels ET profils managériaux.

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